Remarque préliminaire

Lorsqu'un journaliste m'a appelé par téléphone (article du Vif) ou a demandé à me voir (articles de L'Avenir), j'étais heureux de pouvoir sortir de l'ombre un travail qui y reste souvent la plupart du temps. J'ai parlé longuement, expliqué, illustré, à quelqu'un qui me posait des questions et qui commentait. J'essayais de saisir ce que le journaliste avait compris de mes paroles afin de préciser mon propos si besoin était.

Une fois le téléphone raccroché, la porte refermée, je n'ai plus eu aucun regard sur l'article qui allait sortir.

J'ai fait quelques bonds à leur lecture.

 

La qualité des personnes qui m'ont donné la parole et l'ont retranscrite n'est pas en cause. Les contraintes de temps, d'espace papier, etc. du métier de journaliste cadre mal avec la complexité et les contours flous des sujets abordés.

 

Je saisis ici l'occasion de ce site pour préciser mes propos et mieux parler de mon travail. Je redonne ainsi la place au but principal que j'avais en acceptant ces interviews : éclairer une pratique, qui, si elle a pour vocation d'apporter une certaine lumière à la personne qui consulte, reste souvent obscure aux personnes extérieures.

 

 

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