Parcours de vie

 

 



 

Je suis né en 1961 à Liège (Belgique), ville dans la banlieue verte de laquelle j’ai grandi et où j’ai vécu jusqu’en 1988. J’habite depuis lors en Gaume (Sud de la Belgique, province de Luxembourg).

Mes grands-parents, comme leurs parents étaient ouvriers. Mon père travaillait comme dessinateur industriel, ma mère comme couturière puis comme mère au foyer. J’ai une sœur un peu plus jeune.

Comme tant de personnes, j’ai vécu dans la vie affective, des ruptures et des échecs, mais aussi de belles histoires, des rencontres enrichissantes,… Divorcé et père d'une fille adoptive, je vis actuellement en couple.

 

 

Comment en suis-je venu à travailler comme psychopraticien ?

 

Après être sorti de l’université de Liège, un diplôme de biologiste botaniste en poche, et après avoir été engagé par un professeur de cette même université pour participer à l’écriture de la « Flore du Rwanda », je me suis senti bien mal lorsque, le contrat terminé, je me suis retrouvé au chômage, vivant assez péniblement le jeune couple que je formais alors… N’avais-je pourtant pas fait tout ce qu’il fallait, comme il fallait ? J’avais bien étudié à l’école, j’avais été sérieux dans mon travail, juste après l’obtention de mon diplôme je m’étais marié avec une femme rencontrée durant mes études secondaires… Je n’avais pas été délinquant, pas fumé le moindre brin d’herbe… J’étais même objecteur de conscience ! Et je me retrouvais là, plutôt mal dans mes baskets. Incompréhension totale ! Le monde était-il autre que ce qu’on m’en avait dit ? Avait-il d’autres règles que celles que j’avais intégrées ?

C’est vers un changement de mode de vie que je me suis tourné dans un premier temps : nourriture plus saine, pratique du yoga et de la méditation Zen. Tout cela que je tentais d’utiliser comme le plus banal des médicaments m’a beaucoup apporté : une meilleure forme physique, un certain calme. Et surtout des moments de paix : respirant lentement sur un tapis de yoga, assis le dos bien droit sur un coussin rond, dans le calme d’une chambre à l’aurore, dans une salle où quelques autres étaient aussi calmes que moi, dans des stages où tout le monde se sourit. Là, tout allait bien. Et ce n’était déjà pas si mal !

Le problème, c’est qu’une fois à la maison, dans la rue, au travail, de retour dans la vie sociale, rien n’avait changé -ou si peu-. Je dirais même : au contraire ! Car le contraste fort entre les moments de paix et les autres semblaient rendre ces derniers plus insupportables encore. Ça augmentait le jugement que j’avais sur moi de ne pas parvenir à me sentir bien tout le temps… Ainsi, mon mal-être augmentait-il. Et plus il augmentait, plus je pratiquais et montrais de sérieux dans ma pratique. Et plus je faisais cela, plus j’augmentais en moi l’auto-jugement qui me disait : « Vraiment, si avec tout cela tu n’y arrives pas, c’est qu’il y a vraiment en toi quelque chose qui ne tourne pas rond ».

L’effet principal à ce moment-là, de toutes ces pratiques, et je pense que ça a été l’effet le plus salutaire, a été cet accroissement du mal-être en moi (en dehors bien sûr, des moments de pratique eux-mêmes)… Il me fallait cela pour commencer à voir que la cause du problème n’était pas en-dehors de moi, mais en moi ; pas seulement physique mais psychique. Toutes ces pratiques m’ont montré aussi qu’un état interne ouvert était possible mais que quelque chose en moi y faisait généralement barrage. Ce « quelque chose » pouvait bien être mis entre parenthèses dans des circonstances idéales, mais revenait, comme renforcé, dans la vie normale de tous les jours.

Une autre sortie à ma souffrance intérieure devait bien voir le jour.

 

C’est à ce moment que j’ai croisé un premier livre de psychothérapie. C’était en 1986, j’avais 27 ans. Je n’en revenais pas de cette lecture : l’impression que l’auteur au travers des « cas » exposés, parlait de moi. J’ai pu me rendre compte à quel point j’allais mal, mais aussi qu’il existait des moyens de s’en sortir… Ça a été le début d’un long chemin où l’accent n’était plus mis sur l’extérieur, le milieu ambiant, les autres, mais sur l’intérieur. Le monde n’existe-t-il pas que par la vision que nous en avons ? Si celle-ci est étroite, le monde sera étroit, si elle s’élargit, c’est alors le monde lui-même qui s’élargit…

Et ce travail m’a tant apporté, m’a tant changé, qu’un moment, l’évidence m’est apparue de mon désir d’en faire profiter d’autres personnes.

Après m’être occupé de mes souffrances du moment, je me suis efforcé de mieux saisir (analyser) qui j’étais, un travail sur l’écologie de mon intérieur. La tentation a été grande souvent (et certaines techniques nous y poussent joyeusement !) d’en rester là : analyser, décortiquer sans fin ce qui définissait mon « moi ». Après une période assez inconfortable de doute (auquel répondait si bien les difficultés dans ma vie privée), un chemin s’est ouvert que j’avais tenté d’emprunter trop tôt. On parle très improprement « d’évolution personnelle » pour ce travail. Il est vrai que si on parlait « d’involution apersonnelle », ça n’attirerait pas grand monde. Il s’agit d’un travail sur Soi (majuscule), sur cette part de nous que nous partageons avec les autres humains, avec le reste de tout ce qui est créé, cette part en nous qui nous dépasse et dont l’expression spontanée et évidente est contrariée par ce mécanisme qu’on appelle « moi ».

 

 



L’aventure (car c’en est une !) se poursuit depuis qui mêlent expériences de vie, travail sur Soi, écoute des personnes en souffrance, formations et lectures.

 

 

C’est cet ensemble qui donne toute sa couleur à ma pratique d’aujourd’hui, où je propose à d’autres mon aide, qu’ils soient confrontés à une souffrance du moment, à un questionnement douloureux sur ce qu’ils sont ou qu’ils soient aux prises avec leur propre résistance à la Vie.

Afin qu’ils lâchent prise au mouvement naturel de leur propre cheminement.

 

 

 

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