Supervision d'équipe

 

Ma pratique de supervision…

 

 

 

Cette pratique est destinée aux professionnels.

 

On pourrait sommairement répartir les différents métiers sur une échelle qui partirait de la profession la plus relationnelle à la profession la plus technique. Sachant que ces deux qualités sont généralement inversement proportionnelles : plus il y a de relationnel dans une profession, moins il y a de technique, et vice versa. Selon cette répartition, on va donc trouver toute une gradation de métiers correspondant à plus ou moins de technique, à plus ou moins de relationnel.

 

Je vais pouvoir proposer une supervision de deux manières différentes.

 

A ceux dont la profession implique une relation à l’autre mais dont le centre de la pratique garde un aspect plus technique (enseignants, médecins, infirmiers, accueillants de l’enfance, etc.), le travail sera axé sur la relation de personne à personne dans le contexte de leur métier.

A ceux dont le cœur du métier est centré sur l’écoute et la relation (psychologues, psychothérapeutes, assistants sociaux, éducateurs, écoutants bénévoles, etc.), il y aura, en plus, un apport qui s’appuiera davantage sur des concepts du psychisme et de ses mécanismes.

Supervision individuelle

Il est aussi important de bien différencier : la thérapie personnelle de la supervision individuelle, le groupe de parole de la supervision collective.

Même si la frontière entre les deux n’est pas complètement nette : il s’agit, là aussi d’un continuum, d’une gradation, entre un travail centré sur la personne en tant qu’elle-même et un centrage sur la personne en tant que professionnel.

Sachant qu’il est impossible de travailler sur l’aspect psychique et relationnel dans sa profession (surtout si elle a une forte part de relationnel) sans travailler sur soi-même. Si en consultation individuelle ou en groupe de parole, le curseur est plus mis sur le personnel, en supervision individuelle ou collective, il est plutôt placé sur le professionnel.

 

N’importe quel professionnel peut venir me consulter pour des problèmes en lien avec sa profession.

Néanmoins, si la part relationnelle n’y est pas assez importante, la personne sera alors plutôt vue dans le cadre de consultations individuelles. Bien des difficultés psychiques, en effet, se révèlent au travail, sans que cela appelle une supervision où l’accent reste plus placé sur le travail que sur la personne. Si c’est un groupe dans ce cas qui me sollicite, le soutien d’un groupe de parole me paraît tout-à-fait approprié. Par exemple, j’ai déjà soutenu un groupe de parole pour les vendeuses d’un grand magasin qui avaient subi un hold-up.

 

 

Je ne pratique pas de supervision institutionnelle.